En quoi la communication entre collègues est-t-elle importante ?
La communication entre collègues n’est pas juste importante, elle est cruciale. Du moins, s’il existe un réel désir collectif de créer une équipe qui s’engage et qui soutient activement les objectifs de l’entreprise.
Les employeurs avertis sont conscients que la communication permet d’atteindre une efficience opérationnelle optimale et donc essentielle. D’où l’un des principaux critères d’embauche au sein de nombreuses entreprises est la capacité des collègues à travailler « en équipe ».
Toutefois, un mauvais joueur, une pomme pourrie dans le panier, influe négativement sur le moral et l’enthousiasme de tout un département. L’on reconnaîtra facilement, peut-être, « la pomme » au sein de nos équipes respectives. Un département dans lequel les employés travaillent bien ensemble a bien plus de chance de réussir.
Lorsque vous appréciez vos collègues et que vous interagissez avec eux, tout le monde en profite. Voilà les avantages de la bonne communication.
L’information circule plus librement ; la patience et la générosité se développent ; la bonne humeur s’installe et nous retrouvons ainsi tous les ingrédients requis pour créer une organisation plus équilibrée, fonctionnelle, dynamique et prospère. L’aventure est moins réjouissante quand on fait preuve de retenue, quand on mesure nos mots, et que l’on affiche un faux sourire. On subit alors des délais, du travail de mauvaise qualité et des lacérations graves à la culture d’entreprise.
Qu’est-ce qui peut justement être une entrave à une bonne communication en entreprise ?
Il en existe plusieurs, mais l’émotion et le manque de partage d’informations sont souvent les principaux suspects.
La colère, la frustration, l’anxiété ou une quelconque émotion qu’on apporte ou qui est provoquée au bureau tend à rendre les gens agressifs ou à se renfermer sur eux-mêmes. Dans ces conditions, l’on devient moins conscient des fondamentaux, de ce qu’on décrit comme la communication interpersonnelle, notamment le choix des mots, le ton de la voix, des signaux non verbaux (body language), etc…
Un manque d’informations, des responsabilités incomprises, une compréhension divergente des objectifs de l’entreprise, et le manque d’interactions en face à face sont, parmi tant d’autres conditions, d’importants obstacles à une communication saine.
Est-il dangereux pour des collègues de devenir des amis ? De par les tiraillements que cela peut apporter par la suite ?
Nous passons au moins huit heures par jour auprès de nos collègues de travail. C’est plus d’un tiers de notre vie. Et personne n’a dit que l’ambiance au bureau devait être lourde, ennuyeuse ou morbide. Il est vrai que le mot « play » apporte souvent une connotation négative, genre s’adonner à des activités frivoles ou même avoir une attitude nonchalante. Un climat cordial et amical permet souvent d’exécuter des tâches de manière plus créative.
Quand le travail devient plaisir, cela devient vite contagieux et encourage les collègues à adopter une attitude enthousiaste. La bonne humeur contribue souvent à rendre le travail plus agréable. Cependant les humains ne fonctionnent pas de façon linéaire. On est souvent influencé par des émotions, des circonstances et d’autres facteurs. Le risque de divergence est présent à tout moment, et ce, dans tous les écosystèmes, familial et amical entre autres.
Au final, le choix est simple : ou continuer à bâtir des relations positives avec autrui dans un souci d’accomplissement collectif, ou alors laisser ses peurs, ses appréhensions prendre le dessus et de se recroqueviller dans son monde.
En quoi la timidité freine-t-elle l’épanouissement dans le milieu professionnel ?
La timidité touche environ la moitié des Mauriciens. Elle se manifeste à travers la difficulté d’initier une conversation ou de regarder un interlocuteur dans les yeux ; on reste dans son coin, on fait fade impression lors d’un entretien d’embauche, on limite ses chances de s’épanouir, dans ce cas, sur le plan professionnel.
La timidité n’est toutefois pas une finalité ni une fatalité. Il existe des techniques simples pour la gérer. Après, c’est une nouvelle vie qui commence, on est plus à l’aise dans les conversations, et on se fait remarquer lors des entretiens d’embauche. D’ailleurs, vous serez surpris de savoir que de bons candidats qualifiés ne sont pas pris parce que leur timidité est perçue comme un vrai handicap.
Même si les timides passent le cap de l’entretien d’embauche, les circonstances où leurs aptitudes à faire des présentations, à exprimer leurs opinions dans des réunions, à initier et poursuivre des discussions commerciales ou tout simplement à faire bonne impression lors des rassemblements sociaux sont fréquemment mises à rude épreuve. C’est dans ce cas-là que, malheureusement ou heureusement, se décide l’avenir de l’employé. Ainsi, le plus tôt ils s’affranchissent de leurs angoisses, le mieux c’est.
Vous savez, il se passe de belles choses quand vous n’êtes plus sous l’emprise de la timidité et de l’angoisse.