L’écosystème vaginal fait partie des zones les plus fragiles du corps de la femme. La lubrification naturelle est indispensable pour la vulve, ce pli en mouvement permanent. Si ces deux surfaces se frottent et qu’elles ne sont pas bien lubrifiées, cela peut faire des dégâts. Cette partie de l’appareil génital féminin est constituée de peau et de muqueuses, les deux étant extrêmement sensibles et sujettes aux allergies et aux inflammations. L’équilibre vaginal physiologique est maintenu par un écosystème fragile composé essentiellement d’une flore lactobacillaire abondante. Le système de protection du milieu vaginal repose sur la sécrétion d’acide lactique qui augmente le taux d’acidité et empêche la reproduction de bactéries et de champignons. Cet équilibre se voit quelquefois perturbé par des agressions extérieures qui entraînent des vaginoses, des mycoses.
Quels sont les bons réflexes ?
Si vous êtes un amateur de sports aquatiques, gardez à l’esprit que l’eau chlorée peut aggraver les démangeaisons surtout si vous êtes sensibles. Le bon réflexe serait de prendre une douche tout de suite après une séance de sport et de bien se sécher en utilisant une bonne propre, et ce, afin de se débarrasser de toute trace d’humidité. Une bonne habitude à garder aussi pendant les règles. Oui, mesdames, garder des tampons et des protections externes sur vous pendant trop longtemps ainsi que des toilettes trop espacées ne feront que favoriser les infections. Car les tampons et les serviettes hygiéniques assèchent les muqueuses ce qui les fragilise et entraînent la survenue d’infections.
Hygiène intime : n’en faites pas trop
Pour limiter la prolifération de microbes, il est plus que recommandé de faire sa toilette quotidiennement. Cependant, ce serait une très mauvaise idée d’en faire une manie puisqu’une hygiène trop obsessionnelle peut conduire à des irritations et un déséquilibre de la flore locale. Quand il s’agit d’hygiène intime, la femme doit se limiter à la vulve et exclure l’intérieur du vagin. Par ailleurs, il convient aussi de choisir des produits doux, c’est-à-dire, doté d’un pH de 5. Évitez également les vêtements moulants, les maillots de bain mouillés, les sous-vêtements de nylon, sans oublier les collants étanches qui retiennent la chaleur et l’humidité. Comme vous le savez sûrement, chaleur et humidité créent un environnement propice à la prolifération des levures. Changez de sous-vêtements tous les jours et optez pour des vêtements en fibres naturelles ou encore en coton, des matières qui ne retiennent pas la transpiration.