La peur associée à l’anesthésie générale est celle de ne pas se réveiller ou alors de se réveiller au cours de l’intervention, de rester paralysé ou encore de perdre ses facultés intellectuelles ou sa mémoire.
Anesthésie générale : de quoi s’agit-il ?
Cette technique permet d’endormir un patient afin de réaliser une intervention médicale ou chirurgicale sans douleur. La solution injectée au patient pendant l’anesthésie est composée de plusieurs types de médicaments, à savoir :
- Des hypnotiques pour l’endormir
- Des analgésiques pour faire disparaître la douleur
- Des curares qui sont parfois administrés afin de provoquer un relâchement musculaire et empêcher tout mouvement réflexe pendant l’intervention
Un anesthésiste doit être présent pendant toute l’opération pour s’assurer que les médicaments soient correctement dosés.
La consultation pré-anesthésique
Il s’agit d’une consultation obligatoire et essentielle avant l’opération. En s’appuyant sur un questionnaire médical comprenant des questions sur l’état de santé, les antécédents, le traitement médicamenteux, les allergies éventuelles, entre autres, l’anesthésiste doit déterminer le type d’anesthésie qui convient le mieux pour assurer la sécurité de l’intervention. Des examens complémentaires peuvent aussi être effectués si nécessaire.
La veille ou le jour même de l’opération, l’anesthésiste vient voir le patient pour s’assurer que son état de santé n’a pas changé depuis la consultation pré-anesthésique. Pendant sa visite, il explique une dernière fois la procédure et répond aux questions du patient.
Les règles d’or de l’anesthésie générale
Pour qu’une anesthésie réussisse, elle ne dépendra pas uniquement sur le corps médical. Le patient doit également prendre des précautions pour sa propre sécurité avant d’aller en salle opération.
Les précautions à prendre avant une intervention sont :
- Ne prendre que les médicaments autorisés par l’anesthésiste lors de la consultation. La prise d’un tout autre médicament, notamment les aspirines, les anti-inflammatoires ou encore les anticoagulants doit être signalée.
- Ne pas manger dans les six heures qui précèdent l’intervention. Il est possible de boire de petites quantités de liquides clairs et sucrés comme l’eau, le thé, un jus de pomme ou de grenadine, et ce, jusqu’à deux ou trois heures avant l’opération. Les consignes ne sont peut-être pas les mêmes partout et pour éclaircir tous les doutes, il est important d’en parler avec l’anesthésiste pendant la consultation.
- Ne pas fumer au moins six à huit semaines avant l’opération afin de réduire l’impact de la cigarette sur l’invention, notamment les complications respiratoires, cardiovasculaires et infectieuses, sans oublier la récupération plus lente et une cicatrisation plus difficiles, etc.
L’anesthésie générale comporte-t-elle des risques ?
L’anesthésie générale n’est pas sans risques, comme tout geste médical d’ailleurs mais les techniques d’anesthésie ont été grandement améliorées avec le temps et ces risques sont aujourd’hui très minimes.
Les risques associés à une anesthésie peuvent être des complications ou des effets secondaires qui vont dépendre de plusieurs facteurs comme :
- L’existence d’autres infections que celle pour laquelle le patient est opéré
- Des facteurs de risque personnels tels que le surpoids ou le tabagisme
- Une chirurgie compliquée, longue ou pratiquée en urgence
Dans la plupart des cas, ces complications ou effets secondaires apparaissent au réveil, mais sont bénins et temporaires : maux de tête, de gorge, démangeaisons, vertiges, nausées… Les problèmes plus graves comme les problèmes cardiaques, le coma ou encore le décès sont très rares et surviennent la plupart du temps à cause des complications qui surviennent simultanément.
Se remettre d’une anesthésie générale
Le temps de récupération qui succède à l’anesthésie générale va varier d’une personne à une autre et va aussi dépendre de facteurs comme l’état général, le nombre d’heures passées au bloc, le type d’intervention chirurgicale. Quoi qu’il en soit, le repas est primordial pour que la récupération optimale.
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