Râlez un bon coup !
Quand vous êtes de mauvaise humeur et sur le point de craquer, râlez une énième fois si cela peut vous aider à exprimer votre colère d’une autre façon. Dans tous les cas, c’est mieux que de la garder pour vous. Mais attention, cela ne doit pas devenir un mode de fonctionnement. Le mieux est de trouver des solutions à ce qui provoque la colère et essayez de voir les choses différemment pour mieux accepter certaines contraintes.
Isolez-vous
Vous sentez que ça va bientôt barder ? Le mieux est de changer de lieu pour fuir la source de votre colère. En changeant de pièce, vous vous mettez dans de meilleures conditions pour changer votre état d’esprit. De cette façon, vous prenez du recul, au sens propre comme au figuré. Vous retrouverez plus facilement votre calme, ce qui vous permettra de mieux réfléchir à la situation et gérer la raison de votre colère.
Faites du sport
Après une dispute avec votre chéri(e), vous êtes hors de vous ! Pour éviter que les mots ne dépassent votre pensée, faites du sport. En mettant votre corps en mouvement, vous vous défoulez et évacuez les charges négatives. Car la colère et le stress sont un mélange explosif. Le sport prévient les risques d’énervement. Le stress provoque une accumulation d’adrénaline, de cortisol et seule une bonne hygiène de vie et des activités physiques régulières peuvent évacuer les tensions et faire circuler plus facilement les émotions. Par conséquent, la colère est moins vive et l’on raisonne mieux.
Respirez
Respirez profondément afin de freiner l’emballement physique provoqué par votre colère. Sentez l’air pénétrer dans vos narines, vos poumons se gonfler. Puis expirez lentement pour calmer votre rythme cardiaque et votre tension. En oxygénant votre organisme, favorisez l’apaisement.
Écrivez
Écrire est aussi une bonne thérapie pour évacuer les contrariétés accumulées pendant la journée et éviter les explosions de colère. Consignez les évènements qui vous agacent sur une feuille : les reproches faits par votre employeur, les retards de paiements, les oublis d’anniversaire de votre moitié ou encore le bruit que font vos voisins. C’est un moyen de vous libérer d’un poids, mais aussi d’avoir du recul, de mieux comprendre les raisons de votre colère et de trouver des solutions.
Verbalisez votre colère
Rien ne sert de lutter contre la colère. Lorsqu’elle nous envahit, elle va s’exprimer fortement surtout lorsqu’on cherche à la réprimer. En revanche, plus vite on l’accepte, plus vite elle s’en va. En disant bien haut et fort « Mo ankoler », c’est comme accuser réception d’un message. Mais ce qui compte surtout après l’acceptation de cette colère, c’est de savoir quoi en faire. Au travail, le mieux serait de mesurer ses mots pour éviter que les choses ne dégénèrent. Préférez des formules comme « je suis très surpris » ou encore « mo bien etone, mo pa ti expect sa » pour montrer votre désaccord tout en évitant l’emportement.
Quoi qu’il en soit, vous devez exprimer votre mécontentement, car en retenant sa colère, on se retrouve tôt ou tard confronté à la fameuse goutte qui fait déborder le vase. Les ressentiments laissés par les problèmes non réglés remontent à la surface tandis que la frustration s’accumule et que l’estime de soi baisse.
Buvez de l’eau
Ki fran ? Wi, fran ! Lorsque vous êtes en colère, votre rythme cardiaque s’accélère. Boire de l’eau ou vous rincer le visage fait retomber la chaleur corporelle et vous permet de retrouver graduellement une température normale. Vous avez moins chaud et avez les idées claires.