Plus un diabète s’aggrave, plus les complications au niveau de la microcirculation sanguine sont importantes. Une hyperglycémie prolongée peut provoquer un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral. Elle peut affecter la rétine (rétinopathie), les pieds (ulcérations) ainsi que les reins, provoquant une insuffisance rénale. Outre son effet sur les voies respiratoires, le tabac affecte la microcirculation de ces mêmes organes. C’est pourquoi le tabagisme et le diabète ne font pas bon ménage.
Cette relation a parfaitement été démontrée pour les atteintes rénales que l’on peut détecter à un stade précoce à travers le dosage de l’albumine dans les urines. La vitesse à laquelle apparaît l’atteinte rénale est liée à l’équilibre. Ce qui signifie que si le diabète n’est pas contrôlé, les lésions rénales apparaissent plus rapidement et le tabagisme accélère davantage le phénomène. En d’autres mots, plus le diabète est déséquilibré, plus les conséquences liées au tabac sont néfastes.
Le plus grave est que ces facteurs de risque sont indolores, comme toutes les complications du diabète : chez le diabétique, l’infarctus du myocarde ne fait pas mal, tout comme l’insuffisance rénale, la rétinopathie ou encore les ulcérations des pieds. Pareil pour les effets du tabac qui ne sont pas plus douloureux.
Que retenir en pratique ?
Le plus important est de faire de son mieux pour équilibrer son diabète lorsqu’on en est atteint. Surtout, il ne faut pas fumer, car cela équivaut à jouer avec le feu !