La peur du refus
Le rejet est l’un des pires ennemis d’une personne qui l’a vécu étant enfant. C’est une blessure émotionnelle qui l’empêche de se renouer avec ses pensées, ses expériences et ses sentiments. Souvent, elle est occasionnée dans la famille, par les parents ou encore par des proches. Cette personne revient à avoir une faible estime de soi et son amour propre est bafoué. Elle a du mal à s’accepter et pense qu’elle ne mérite ni la compréhension ni l’affection des autres. De peur de revivre cette souffrance à l’âge adulte, elle aura tendance à s’isoler.
On remarque aussi qu’un enfant rejeté se transforme plus tard en une personne fuyante. Il est important de travailler sur ces peurs internes qui créent des situations de panique mais aussi d’apprendre à prendre des décisions seul. Ne pas laisser les autres diriger sa vie. Dans l’ensemble, si vous vivez une telle situation, vous devez vous occuper de vous-même car seul vous pouvez vous aider à sortir de là !
L’injustice
Le sentiment d’injustice s’installe dans des foyers où ceux qui sont censés protéger l’enfant sont froids et autoritaires. Ils ont tendance à établir des attentes élevées qui génèrent des sentiments d’inutilité et d’inefficacité chez lui, tant durant l’enfance qu’à l’âge adulte.
Un enfant qui pense sans arrêt à être stupide seulement parce qu’il n’arrive pas à satisfaire les attentes de ses ainés aura tendance à devenir rigide. Une fois adulte, il n’acceptera pas que les choses soient faites à moitié. Il tentera d’acquérir beaucoup de pouvoir et essaiera d’être quelqu’un de très important. Le genre de personnes qui expérimentent ce sentiment d’injustice peuvent développer une sorte de fanatisme pour le perfectionnisme, pour l’ordre voire pour le chaos.
Elles tombent dans une extrême et éprouvent des difficultés à faire des choix raisonnables. Pour affronter ces problèmes, il est conseillé de travailler la rigidité mentale et la suspicion dans le but de générer une plus grande flexibilité et de permettre d’avoir plus confiance en les autres.
La peur de l’abandon
Lorsqu’un enfant expérimente l’abandon, cela peut le perturber dans sa vie d’adulte. Il va essayer de tout faire pour éviter de revivre cette situation. En fait, toutes les personnes qui ont vécu ce sentiment durant leur enfance ont tendance à abandonner leurs projets ou leurs conjoints de manière prématurée. Elles partent du principe « Je te quitte avant que tu ne me quittes ». Elles réagissent ainsi parce qu’elles ont peur de souffrir de nouveau. De se sentir seul, isolé et non protégé, tout comme ça a été le cas pendant leur enfance.
Il est impératif dans ce cas de travailler sur cette crainte d’être abandonné et cette peur de la solitude ainsi que le rejet face à tout contact physique. Il est vrai que cette blessure est difficile à soigner mais si elles prennent le temps de confronter leurs peurs, ces personnes peuvent aller de l’avant et bâtir de nouvelles relations avec les autres. Parfois, il suffit d’apprendre à vivre seul pendant un moment pour qu’un dialogue intérieur positif rejaillisse.
L’humiliation
Très souvent, les parents humilient, consciemment ou inconsciemment, leurs enfants en racontant leurs problèmes devant les autres. Il leur arrive aussi de les critiquer, de désapprouver leurs opinions ou de se moquer d’eux. Tout cela affecte leur estime de soi. Cette blessure empêche l’enfant de cultiver un amour propre sain et le conduit vers la dépendance. Oui, il arrive souvent qu’une personnalité qui découle de l’humiliation transforme une personne en quelqu’un de dépendant. Pour se défendre dans le monde adulte, cette personne aura tendance à développer une attitude égoïste ou tyrannique. Ayant subi l’humiliation elle-même, elle va humilier les autres comme pour se protéger.
Il est important de travailler sur son indépendance, sur la compréhension de ses peurs et de ses besoins, sur sa liberté mais aussi sur ses priorités pour pouvoir oublier cette blessure du passé et avancer.
La peur de faire confiance ou la trahison
Vous savez à quel point cela fait mal de se sentir trahi par les personnes qui comptent le plus pour vous. Maintenant, imaginez un enfant qui subit cette trahison. Un enfant dont les personnes proches ne tiennent pas leurs promesses vis-à-vis de lui. Cette blessure entraine une méfiance qui peut des années plus tard se transformer en des sentiments négatifs, en envie. Un enfant trahi peut penser qu’il ne mérite pas ce qu’on lui promet ou ce que les autres ont.
À force de souffrir de ce genre de problèmes, l’adulte qu’il devient se forge une personnalité de perfectionniste qui veut avoir le contrôle sur tout. Il ne laissera rien au hasard. Tout devra se faire à sa façon.
Si vous avez expérimenté ce genre de problèmes dans votre enfance, il est possible que vous ressentiez le besoin d’exercer un certain contrôle sur tout le monde. Cette façon de faire est souvent justifiée par la présence d’un caractère fort. On observe que ce genre de personnes obéit uniquement à un système de défense.
Bien que ce sentiment de trahison ou la peur de faire confiance puisse vous envahir, vous devez faire votre possible pour travailler sur le savoir-vivre, la patience et la tolérance. Ce sont des valeurs à acquérir pour vous permettre de déléguer certaines de vos responsabilités. Aussi, vous devez apprendre à être seul.
La peur de revivre la souffrance vécue dans l’enfance fait que certaines personnes mettent des centaines de masques qui rendent leurs mouvements encore plus difficiles dans la vie. C’est ce qu’elles doivent à tout prix éviter. Elles doivent essayer d’accepter que ces blessures font partie d’elles, de se donner la permission d’exploser, de s’énerver, et surtout de se donner du temps pour les surmonter. Ce n’est que comme cela qu’elles pourront guérir.