La ménopause prématurée se caractérise par des irrégularités dans les cycles menstruels. Elle peut se manifester avant 40 ans. Les changements qu’elle implique peuvent, entre autres, entrainer certaines maladies chroniques et des troubles affectifs. Bref, des symptômes qui vont nuire à la qualité de vie. Plusieurs facteurs peuvent survenir et perturber le cycle normal du système reproducteur féminin et ainsi influencer la ménopause prématurée. Vous l’aurez compris, il n’est pas toujours question d’un problème génétique. Voilà pourquoi il est bon de savoir quels sont ces facteurs qui impactent l’activité des hormones.
Une altération de la glande thyroïde
La glande thyroïde est indispensable au bon fonctionnement de plusieurs processus vitaux de notre corps. Elle régule, entre autres, plusieurs systèmes hormonaux. C’est elle qui régit notre poids, notre humeur, notre vie sexuelle, etc.
Lorsque la glande thyroïde subit une altération, on est plus susceptible de souffrir de ménopause prématurée ou d’autres problèmes associés à la gynécologie. Des maladies telles que l’hypothyroïdie peuvent causer des symptômes en lien avec la ménopause précoce. Les signes les plus courants sont une absence de règles, des bouffées de chaleur et des sauts d’humeur.
Des interventions chirurgicales
Les femmes qui doivent subir certains types d’interventions chirurgicales, comme l’ablation d’un ovaire ou de l’utérus (hystérectomie), sont plus susceptibles d’être ménopausées de manière précoce. Ces interventions chirurgicales réduisent par exemple les niveaux d’œstrogènes et de progestérone dans l’organisme, ce qui accélère la fin de la période fertile. D’autre part, l’ablation des deux ovaires peut provoquer une ménopause immédiate, en plus d’être possiblement un effet secondaire d’une chirurgie pelvienne ou d’une chirurgie du cancer du col de l’utérus.
La radiothérapie et la chimiothérapie
Ces traitements utilisés dans la lutte contre le cancer pourraient également être à l’origine de l’apparition de la ménopause précoce. Malgré le fait qu’elles empêchent le développement cellulaire, la radiothérapie et la chimiothérapie peuvent aussi détruire certaines cellules saines, produisant dans plusieurs cas, la perte précoce des ovaires.
La consommation de viandes transformées
Manger de la viande transformée peut avoir pour effet secondaire d’influencer les cas de ménopause prématurée. Les viandes transformées contiennent de grosses quantités de produits chimiques, notamment des nitrates et des nitrites, qui peuvent entrainer un dérèglement hormonal. La consommation de viandes transformées peut par ailleurs avoir des conséquences néfastes sur la santé métabolique, ce qui peut aussi affecter l’accélération de la ménopause.
L’utilisation de produits d’hygiène et de produits cosmétiques
Plusieurs organismes régulateurs mettent tout en œuvre pour empêcher l’utilisation de certains composants dangereux dans la fabrication de produits d’hygiène et de produits cosmétiques. On retrouve tout de même une multitude de produits qui contiennent des substances nocives pour notre santé. Leur inhalation et leur absorption constante influenceraient l’apparition de maladies hormonales et de troubles thyroïdiens.
On trouve des substances appelées phtalates par exemple dans des gels pour les cheveux, des savons parfumés, des shampooings, des parfums pour le corps, des adoucissants de lavage et autres produits cosmétiques et d’hygiène. Leurs effets provoqueraient la ménopause précoce.
L’exposition au tabac
Les femmes qui consomment du tabac ou qui sont exposées à la fumée de cigarette ont un fort risque de souffrir de ménopause prématurée. C’est parce que la cigarette contient des composés chimiques à l’origine de la production d’ovaires et d’embryons de mauvaise qualité. La cigarette a d’autant plus des effets qui conduisent à une augmentation des anomales chromosomiques. Tout cela altère et modifie l’activité des hormones, en l’occurrence les œstrogènes et la progestérone, résultant au développement de la ménopause prématurée.
Dans l’ensemble, il est vivement conseillé de faire des suivis médicaux continus et de garder un mode de vie sain. Ceci pour réduire les risques et d’éviter de souffrir de ménopause prématurée. Retenez que même s’il n’est pas en notre pouvoir de contrôler certains aspects génétiques, il est possible d’agir sur les facteurs externes qui influencent la ménopause prématurée. Prenez donc grand soin de vous !