Les plus vulnérables son bien-entendu ceux qui souffrent déjà d’allergies, de rhinites et d’asthme. Les produits chimiques présents dans les déodorants peuvent empirer ces pathologies et déclencher des crises. Selon Maureen Jenkins, directrice des services cliniques à Allergy UK, même ceux qui ne souffrent pas d’allergies sont à risque :
« Même si vous ne souffrez pas d’allergies vous pouvez être sensibles aux produits chimiques […]. Ils peuvent causer des réactions cutanées, des problèmes respiratoires, des nausées et des maux de tête. Les réactions sont pires lorsqu’il s’agit d’un spray car nous inhalons facilement cette brume. »
Il utilisait trop de déodorant : il est mort d’une arythmie cardiaque
C’est après la mort de Daniel Hurley que les chercheurs se sont vraiment intéressés aux dangers du déodorant. Ce jeune homme de 12 ans est mort d’une arythmie cardiaque en 2008. Il est tombé sans connaissance dans la salle de bain, a passé 5 jours à l’hôpital avant de rendre l’âme. Le Dr Andrew Hitchcock qui réalisa l’autopsie ne trouva aucune substance nocive dans le corps de la victime ; il n’y avait aucune maladie mortelle et aucune trace d’alcool ou de drogue. Après avoir discuté avec les parents de la victime il conclut que la mort était causée par les solvants présents dans des déodorants de la marque Lynx de Uniliver. Le cœur de Daniel était probablement déjà faible et les solvants du déodorant ont aggravé le problème.
Que faire ?
Devez-vous généraliser ce cas et bannir le déodorant de votre vie ? Pas obligatoirement. Mais vous pouvez l’utiliser en modération dans un lieu aéré. Si possible, choisissez des déodorants sans aluminium et sans paraben. Faites attention à votre hygiène corporelle. Si vous transpirez beaucoup, évitez des aliments tels que l’ail, le curry ou la viande rouge.
Source : Dailymail