Contraception : la solution miracle pour jouir sans tracas ?
La contraception regroupe l’ensemble des moyens auxquels l’on a recours pour empêcher un rapport sexuel de résulter en une grossesse. Ce n’est toutefois pas une solution miracle. Les risques sont bel et bien présents.
De plus, de l’adolescente vierge au serial tombeur en passant par la mère de famille qui se rapproche de la ménopause et du couple stable, les besoins en matière de contraception ne sont pas les mêmes. Les deux questions qui guident habituellement le choix de la méthode contraceptive sont : est-ce pour éviter une grossesse non désirée ou prévenir une MST (maladie sexuellement transmissible) ?
Contraception pour les ados : privilégiez la double protection !
À l’adolescence, les jeunes bouillonnent d’envie. Envie de connaitre l’autre, découvrir le sexe opposé, aller au-delà des interdits. Films, magazines et réseaux sociaux attisent cette curiosité à aller à la découverte de l'autre sexe de manière plus intime. C’est pourquoi les adolescents doivent être sensibilisés aux risques liés à un rapport non protégé et aux différentes méthodes contraceptives existantes. Pour prévenir une grossesse, un avortement, une MST ou encore le VIH, une double protection est conseillée aux adolescents pour une sécurité maximale.
Le préservatif et la pilule.
La meilleure méthode contraceptive est effectivement une contraception orale, plus particulièrement pour les jeunes filles, car à cet âge, elles sont très fertiles. Par ailleurs, les risques liés à l’utilisation de la pilule sont très minimes. Les méthodes locales comme le diaphragme et le spermicide sont quant à elles déconseillées aux adolescentes. Elles sont difficiles à utiliser à cet âge et leur action est moins efficace. Même si la pilule est prise avant le premier rapport sexuel, retenez qu’il ne faut pas négliger le préservatif au moment venu. En cas de rapport non protégé, la contraception d’urgence ou la pilule du lendemain reste la solution idéale pour se rattraper.
Bon à savoir :
- Il vaut mieux associer la pilule et le préservatif : si le préservatif est mal mis ou se déchire, l’autre méthode contraceptive vous protègera du risque de tomber enceinte.
- Le préservatif ne doit pas être omis au moment de passer à l’acte, car il vous protège des infections sexuellement transmissibles.
- Les méthodes contraceptives obéissent à des règles simples et précises : évitez de partager la pilule de votre amie ou de suivre les conseils d’amis.
- La méthode de contraception ne s’improvise pas : il faut en discuter avec un médecin ou se renseigner à l’Action familiale par exemple.
- Les filles qui ont du mal à assumer une contraception régulière peuvent avoir recours aux implants contraceptifs.
- La pilule du lendemain doit être prise le plus tôt possible pour agir efficacement.
- La contraception d’urgence est en vente libre en pharmacie.
Contraception de la jeune femme
Pour se protéger des MST, le préservatif reste le meilleur moyen contraceptif. Les femmes peuvent utiliser un préservatif féminin pour une meilleure protection. Il faut cependant l’enlever après 24 heures. Les spermicides peuvent aussi être utilisés, mais ils ne sont efficaces que lorsqu’ils sont associés au diaphragme. Par ailleurs, la pilule reste indispensable pour les rapports fréquents.
La méthode contraceptive a tendance à changer au moment où la relation devient plus stable. Ainsi, le préservatif sera remplacé par la pilule moyennement dosée, une des méthodes de contraception les plus confortables. Elle est toutefois contre-indiquée aux personnes diabétiques, ayant des antécédents familiaux de cancer du sein ou de phlébite. La jeune femme peut par ailleurs opter pour l’implant contraceptif, l’anneau contraceptif ou encore le stérilet.
Chaque méthode comprend ses propres avantages et risques. C’est pourquoi il convient de bien s’informer avant de faire un choix. Les centres de planning familial peuvent vous fournir les informations nécessaires.
Après la grossesse…
Après les premières règles de l’accouchement, des ovulations peuvent se produire et entrainer d’autres grossesses. Pour éviter les grossesses rapprochées, et dans la majorité de cas, non prévues, il convient d’adopter une méthode contraceptive orale ou locale dès la sortie de la maternité. Une pilule oestro-progestative peut être utilisée. Cependant pour celles qui allaitent, il est conseillé d’avoir recours à une micropilule progestative.
Il faut redoubler de vigilance au fil des années
Vous êtes parents et vous ne souhaitez pas avoir encore d’enfants, du moins pas pour le moment ? Dans ce cas, il est conseillé de choisir le stérilet. Celui à la progestérone est très efficace. C'est une méthode de contraception peu contraignante et sans risque d’oublis. L’emploi de l’anneau ou l’implant contraceptif peut aussi être envisagé. Ces méthodes sont idéales pour celles qui ne peuvent assumer une contraception régulière et quotidienne.
Coït interrompu, méthode hasardeuse à tout âge, n’est pas conseillé lors de la ménopause. Il en va de même pour les méthodes naturelles. La méthode thermique à titre d’exemple s’avère dangereuse, car les cycles deviennent peu à peu irréguliers et une grossesse est possible. Le stérilet ou la contraception locale demeurent de bonnes méthodes. Sinon, pour les personnes qui le souhaitent, elles peuvent avoir recours à la vasectomie ou à la ligature de trompes. Ces méthodes nécessitent quant à elles une intervention chirurgicale.
Il est aussi bon de savoir que les contre-indications de la contraception orale deviennent plus fréquentes avec l’âge. Le tabagisme et la pilule par exemple ne font plus bon ménage après la quarantaine. Toutefois, au cas où il n’y aurait aucune contre-indication, il est conseillé de privilégier les pilules minidosées. À noter qu’il faut poursuivre la contraception jusqu’à la fin de la ménopause. Si les règles ne sont pas régulières, cela ne veut pas dire que les risques de tomber enceinte sont moins élevés.
Le préservatif : votre meilleur ami en toutes circonstances
Quel que soit l’âge, le fait d’avoir des rapports sexuels avec une personne qui a plusieurs partenaires, d’être toxicomane, d’avoir plusieurs partenaires ou d’avoir des relations sexuelles avec une personne toxicomane augmente le risque de transmission d’infections sexuellement transmissibles. C’est pourquoi il faut porter toujours un préservatif dans ce genre de situation, surtout au début d’une nouvelle relation. C’est l'occasion de souligner que la contraception et la prévention des maladies sexuellement transmissibles sont aussi une affaire d’homme.
Pour contacter le Planing Familial : Tel: (230) 211-4101 / 4105 Ligne direct: (230) 208-4184