Arrêtons-nous d’abord à l’étymologie du mot. Étymologiquement, le terme subconscient signifie « sous la conscience », c’est-à-dire, tout ce qui se déroule en dehors de notre conscience. Le subconscient fait partie intégrante du corps mental, au même titre que le conscient. Il est lié à l’hémisphère droit du cerveau alors que le conscient est lui, lié à l’hémisphère gauche. D’ailleurs, ce qui vous échappe consciemment ainsi que tout ce que vous vivez s’imprègne dans votre subconscient.
Fonctionnement du subconscient
Le conscient et le subconscient sont deux choses différentes ayant chacune leur propre mode de fonctionnement. Le subconscient discerne, réfléchit et réagit de manière autonome. À un certain niveau, on peut considérer la puissance du subconscient comme étant supérieure à celle du conscient, car il constitue 90 % de notre fonctionnement global.
Le subconscient n’a pas de libre arbitre. Malgré sa sagesse et sa puissance, il ne peut rien faire par lui. Ce n’est que le conscient qui peut agir à ce niveau.
Doté d’une logique implacable, tel un ordinateur, le subconscient met en application et accepte toute suggestion ou tout « programme » du conscient indistinctement. Par exemple, lorsqu’on le suggère du positif, on récolte du positif.
Il est de nature impulsive et réactive. Contrairement au conscient, il n’y a pas de raisonnement et de réflexion pour considérer les nuances, voire les implicites derrière un message. Il accepte tout en bloc sans considérer la véracité du message. Ces messages peuvent provenir du sujet lui-même ou de son entourage.
Il peut être programmé et reprogrammé. Rien n’est irréversible, même ce qui y est le plus profondément ancré. Pour cela, il faut commencer par le déprogrammer.
Il est soumis à la loi de causalité. En d’autres mots, derrière chaque action, il y a d’abord une idée.
Une fois une idée acceptée par le subconscient, celui-ci commence à la mettre en application.
Il interprète littéralement tout ce que nous nous disons nous-mêmes (monologue intérieur) et tout ce qu’on nous dit. Il agit comme un amplificateur très puissant et prend tout à la lettre.
Le subconscient est incapable de comprendre la négation. Tout ce qu’il retient, c’est l’idée dominante d’une suggestion ou d’une formule. Ainsi, dans « Je n’ai plus d’ulcère d’estomac », il ne retient que « ulcère d’estomac ».
Il sait ce qui est bon pour nous. Bien qu’il connaisse la réponse à ses besoins, il ne peut agir de manière autonome et a besoin d’un ordre, d’une demande claire.
Il est particulièrement sensible au langage de l’émotion.
Il est réactif aux images (à tout ce qui est visuel). De plus, il ne comprend pas le concept de temps et évolue dans une sorte de présent éternel. Par exemple, lorsque vous vous imaginez dans une situation, votre subconscient n’est pas en mesure de différencier ce qui se réalisera dans le futur ou ce qui s’est déjà réalisé. D’ailleurs, si un sujet se focalise sur une image de changement souhaité, il ressentira une émotion positive.